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Et pour les enfants : des jeux et des histoires ...
Le conte... où la sorcière était un peu dermato ...
Le jeu des 7 familles : à télécharger sur la page : autour des enfants atopiques
La confiance concerne la prise en charge par une équipe soignante attentive et à l’écoute des parents et de l’enfant. Les parents mis en confiance vont pouvoir se décharger de la culpabilité qui les habite très souvent, appliquer le traitement sans être angoissé ni par l’eczéma, ni par le traitement, et jouer leur rôle de parent comme tous les autres indépendamment de la peau. L’enfant dont les parents sont confiants ne se sentira pas coupable de l’angoisse de ses parents. Cette confiance sera d’autant plus facilement acquise que les parents vont avoir accès à un discours médical cohérent et vont pouvoir exprimer leur difficulté. Tout cela est possible dans le cadre de la prise en charge par l’éducation thérapeutique dont 22 centres existent actuellement en France.
L’autonomisation concerne la capacité des parents :
Très tôt l’enfant doit « jouer » avec le traitement, sa maladie, et devenir le plus vite possible autonome, même si le traitement n’est pas parfait…des outils, des jeux adaptés aux enfants sont disponibles à l'onglet " l'eczéma de l'enfant"
Y a-t-il un effet secondaire à passer les crèmes sur la peau de son enfant jusqu'à la puberté, voire après ? OUI ! l'empêcher de mettre en place la distance de la PUDEUR. En plus du regard désagréable de l’entourage et des réflexions du genre : "ce n’est pas grave" "c’est dans la tête", se surajoute le problème de l’accès à la pudeur. A un âge variable suivant les cas, la pudeur doit s’installer et aide à la séparation symbolique des l’enfant vis-à-vis de leurs parents. Il y a un âge où la porte doit rester fermée et le corps ne plus être dévoilé aux regards de la famille. Or, les soins étant obligatoires au quotidien, si l’enfant n’a pas appris à les faire lui-même, le parent ou les parents vont continuer à badigeonner, donc à voir et à toucher la peau de leur enfant. Ce stade de la mise en place de la pudeur, perturbé par les soins, va imprimer une difficulté supplémentaire dans la capacité à se séparer et participer à un sentiment de honte difficilement exprimable. J'ai présenté ce sujet en congrès à Genève dans le cadre du congrès de la Sete
Il n'est pas rare que l'enfant ne dise pas la même chose quand il est tout seul avec le médecin. La présence d'un parent le rend prudent, et il ne veut pas leur dire que les copains sont méchants, qu'il se sent rejeté et qu'il pleure à la récréation. Aidez le à exprimer ses émotions et parlez en au maitre ou maitresse. Lire la page : lutter contre les méchancetés à l'école Aidez vous peut-être d'un test de qualité de vie d'enfant pour l'aider à exprimer ce qu'il vit.
Trucs et astuces : cette maman a organisé toute une bande de copains avertis et bienveillants autour de son fils : expérience à lire
Alexandra partage toute sa souffrance de maman